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Le Projet Alimentaire Territorial

Suite à la crise sanitaire, dans le cadre du Plan France Relance, l’État a développé les Projets Alimentaires Territoriaux comme des outils pour répondre aux enjeux agricoles, alimentaires, économiques, sanitaires et environnementaux.

Un PAT pour Terroir de Caux

La Communauté de Communes s’est engagée depuis le mois de juin 2021 dans son propre PAT.

En effet, les élus, soucieux des enjeux agricoles et alimentaires ont fait part de leur volonté de lutter contre la malnutrition et le gaspillage alimentaire et de promouvoir les producteurs locaux et le mieux-manger.

Une première phase de diagnostic a donc été clôturée, dont les objectifs étaient les suivants:

  • Rencontrer les producteurs du territoire sur leurs exploitations qui souhaitaient s’inscrire

dans la démarche pour connaître leurs attentes et leurs besoins

  • Réaliser une enquête en ligne à destination des habitants pour connaître leurs habitudes

alimentaires et leurs attentes (l’enquête s’est déroulée de juillet à septembre).

  • Échanger avec les SIVOS et les mairies du territoire pour connaître le fonctionnement des

cantines scolaires.

Plusieurs phases essentielles pour sa mise en place :

1 Diagnostic agricole et alimentaire

2 Définition d’ objectifs

3 Concertation et co-construction

4 Plan d’actions

5 Mise en oeuvre du plan d’actions

Un diagnostic : pour quels résultats ?

L’enquête a permis de récolter 194 réponses d’habitants du territoire.

88 % des répondants achètent des produits locaux.

52 % d’entre eux en consomment plusieurs fois par semaine

Pour la majorité des personnes interrogées, consommer local c’est :

Consommer des produits issus de sa commune et des communes alentours

Quelles priorités pour les habitants ?

1/ Économie alimentaire : installation de producteurs, plus juste rémunération, prix accessibles

2/ Environnement : lutte contre le gaspillage alimentaire, réduction des pollutions, gestion des dé- chets et maintien de la biodiversité

3/ Nutrition et santé : alimentation saine et de qualité, prévention des problèmes de santé

4/ Urbanisme et Aménagement du territoire : préservation des terres agricoles, amélioration du cadre de vie dans les centres-bourgs

5/ Accessibilité sociale : juste rémunération des filières, liens entre les acteurs, justice alimentaire

6/ Culturel et gastronomique : valorisation du patrimoine alimentaire, culture du «vivre ensemble»

Quels Objectifs ?

Permettre le rapprochement et la mobilisation autour des questions alimentaires

Encourager les changements de pratiques alimentaires et assurer à la population l’accès à une alimentation saine et diversifiée

Repenser la logistique alimentaire et diversifier les modes de commercialisation.

Structurer les circuits courts locaux

Encouragerl’agriculture durable au sein du territoire et une alimentation locale de qualité.

Lutter contre le gaspillage alimentaire et réduire les déchets.

 

Plan d'action

Après avoir élaboré le diagnostic agricole et alimentaire du territoire et mené des ateliers de construction, 5 champs d’actions ont été définis pour répondre aux enjeux alimentaires du territoire !

Du local mais pourquoi ?

Les habitants consomment local car :

Les produits sont plus frais, de meilleure qualité et de saison. Ils permettent de soutenir les agriculteurs, les commerçants et les acteurs locaux. Leur provenance de production est connue.

Les producteurs cultivent local pour :

Nourrir les habitants de leur territoire. Maintenir, entretenir et préserver les paysages et l’environnement. Maintenir de l’emploi, un dynamisme local en milieu rural.

Quelles attentes ?

De la part des consommateurs :

  • Intégrer des produits locaux, de saison et/ou bio dans les cantines scolaires du territoire. Sensibiliser sur le mieux manger et le gaspillage alimentaire.
  • Développer des cours de cuisine pour les cuisiniers des cantines et les habitants du territoire.
  • Pouvoir mieux identifier les producteurs et les produits locaux.
  • Favoriser une agriculture sans pesticides et limiter les pollutions.
  • Protéger les herbages, les forêts, la ressource en eau, la biodiversité et limiter l’étalement urbain

 

De la part des producteurs :

  • Tenir compte des acteurs alimentaires déjà en place (grossistes, distributeurs).
  • Relocaliser à la fois la production mais aussi les usines de transformation au sein de nos territoires.
  • Développer des modes de commercialisation qui répondent à leurs besoins.
  • Proposer des débouchés locaux pour les productions du territoire notamment dans les cantines scolaires.
  • Protéger les terres agricoles et avoir une gestion raisonnée de l’urbanisation.
  • Favoriser le lien entre les producteurs et les consommateurs.
  • Informer et sensibiliser les habitants sur le travail des agriculteurs, les pratiques durables mises en place et la réalité du métier…
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