Rencontre
Comment avez-vous eu l’idée d’exercer ce métier ?
Le projet remonte à 4 ou 5 ans : j’avais vu une formation lors d’un reportage et comme j’avais envie de me mettre à mon compte, j’ai gardé cette idée au chaud…
Quel était votre parcours professionnel jusqu’alors ?
J’ai d’abord commencé par un CDI en tant que commercial pendant 4 ans car, avec mon jeune âge, j’ai préféré la sécurité à l’aventure ! Pourtant, l’envie d’un métier qui coche les cases de travailler seul, de rendre service et d’avoir de la reconnaissance m’est resté en tête.
On peut toujours trouver des excuses pour tout, alors à un moment donné, je me suis dit, GO, c’est parti ! Et pour mes 30 ans, je me suis offert la formation d’affûteur.
Juste après le confinement, j’ai pris le camping-car de mes beaux-parents, direction le Gers à “L’Ecole Nationale d’Affûtage et de Rémoulage” pour une formation accélérée de 3 semaines.
En quoi consiste votre activité ?
Mon activité est simple : je redonne du pouvoir de coupe à tout ce qui ne fonctionne plus : couteaux, ciseaux, outils de jardinage (sécateur, coupe branche, cisaille, lame de tondeuse…) et outils de bricolage (lames de scie circulaire, ciseau à bois, foret à métaux…), enfin tout ce qui doit couper.
Ce que j’aime aussi, c’est la seconde vie que je peux donner à du matériel qui le mérite à une époque où l’on a tendance à peu recycler les objets.
Mes clients sont autant des particuliers que des professionnels (bâtiment, charpentiers menuisiers, coiffeurs, bouchers, restaurateurs, paysagistes…).