Le Concert de la Loge - Vivaldi / Haydn
Collégiale D’AuffayJulien Chauvin et Victor Julien-Laferrière nous proposent un programme flamboyant sur instruments d’époque. Même pour un compositeur aussi prolifique que Haydn, il est difficile de rivaliser avec Vivaldi dans le domaine du concerto !
Le compositeur vénitien nous en a en effet laissé pas moins de 500, destinés à presque tous les instruments connus à l’époque et multipliant même les combinaisons les plus variées. C’est le cas par exemple des Concertos RV 564 et RV 575, dévolus à un groupe de quatre solistes composé de deux violons et deux violoncelles.
Retrouvé seulement dans les années 1960, soit deux siècles après sa composition, le 1er Concerto pour violoncelle de Haydn a rapidement été adopté par tous les violoncellistes pour la richesse de son inspiration. Il est contemporain du Concerto pour violon en sol majeur, tout aussi brillant et qui nous renvoie à une époque où Haydn venait d’entrer au service des princes Esterházy.
« Le Concert de la Loge s’affirme comme un acteur majeur de la nouvelle génération vivaldienne. »
Diapason
Réservation obligatoire.
L'Archéron - Bach au Bandonéon
Eglise de Val de SaâneHabituellement connu dans le tango argentin, le bandonéon fut pourtant créé en Allemagne au XIXe siècle pour remplacer l’orgue dans les paroisses modestes ou désirant un instrument accompagnant les cérémonies religieuses en extérieur. Ce sont ces racines que la voix et la viole de gambe veulent ici révéler en invitant le bandonéon à se joindre à elles dans la musique d’orgue de Jean-Sébastien Bach, adaptant les chorals de l’Orgelbüchlein pour cette formation inouïe, d’un naturel étonnant, aux sonorités intemporelles.
Réservation obligatoire.
Nevermind - Bach, Variation Goldberg
Temple de LunerayLe quatuor Nevermind pose son regard inventif sur les illustres Goldberg et offre une éloquente variation de variations. Bach n’hésitait pas à recycler dans ses pages sa propre matière musicale comme celle de ses pairs, fonctionnant non à l’économie mais à l’enrichissement.
Dans cet esprit baroque par excellence, et avec toute l’élasticité que lui offre la combinaison de ses quatre regards ancrés dans leur siècle, Nevermind transpose le monologue originel du clavecin en un discours au relief, à la profondeur et aux couleurs inédites. Il insuffle sa dynamique de groupe, fait circuler les lignes, réenchante la métamorphose.
Cette transcription originale pour flûte, violon, viole de gambe, clavecin, et orgue positif, dont témoigne un album enregistré pour Alpha Classics, a été pensée sur mesure par le quatuor pour ses timbres et ses effectifs. Un véritable travail de création.
Réservation obligatoire.